Mikets 5778
Si le monde a reconnu très tôt que la Torah était détentrice de valeurs morales véridiques qui ont influencé voire changé le monde, on a longtemps regardé la Torah par rapport à la science comme obsolète voire contradictoire. Et Le monde scientifique jetait un regard condescendant et même ironique sur la Torah.
Voilà que depuis moins de 150 ans, grâce à des moyens technologiques de plus en plus sophistiqués et considérables, les scientifiques ont découvert et démontré dans tous les domaines que la Torah les avait devancé.
A l’occasion de Hanouka, nous allons prendre un seul exemple :
Depuis l’époque des philosophes grecques, tout le monde donnait pour acquis que le monde n’avait pas de commencement, qu’il y avait donc une éternité de la matière jusqu’en 1924.
Un jeune astronaute américain, Edwin Hubble, publie ses travaux.
Grâce à ses observations au télescope depuis le mont Wilson en Californie, Il a découvert que notre système solaire appartenait à une galaxie et qu’elle était loin de constituer l’essentiel de l’univers.
Il fait une deuxième découverte, encore plus sensationnelle, qu’il a appelée « La suite des galaxies » prouvant que l’univers était en permanente expansion, comme un ballon que l’on gonflerait continuellement.
Albert Einstein viendra personnellement le féliciter et le remercier de sa découverte qui lui permettait de prouver la véracité de sa propre théorie.
40 ans plus tard, en 1935, deux autres savants américains mesuraient l’énergie qui venait de l’espace et arrivèrent à la conclusion qu’il y eut ce qu’ils appelèrent un Bing bang : tout l’univers s’est formé à partir de rien. Une formidable énergie était apparue qui aurait fait fondre toute autre matière.
Et enfin encore un peu plus tard, les savants de la NASA intrigués par un monde si vaste se sont mis à compter le nombre d’étoiles, car depuis les grecs on considérait que le nombre d’étoiles était celui visible à l’œil nu soit environ 4000.
Et voila que les savants américains emploient une méthode qu’ils qualifient, dans leurs propres mots, d’aléatoire et d’approximative pour évaluer le nombre d étoiles entre 10 puissance 21 et 10 puissance 22.
A présent, regardons en quelques mots que dit la tradition juive de tous ses problèmes.
Tout d’abord, bien évidemment il suffit de lire la Torah pour voir qu’elle parle bien d’une création ex nihilo, c’est-à-dire : à partir de rien. Théorie aujourd‘hui confirmée par la science.
Et que la Guemara, dans la masseheth Berahoth p32 amoud beth, donne un compte précis du nombre d’étoiles et les H’ah’amim, il y a plus de 1500, sans le moindre instrument de mesure, arrivent au compte de 10 puissance 18 et 64.340 suivi de 12 zéros.
Conclusion : les sages donnaient un chiffre duquel la NASA se rapproche et de surcroit un chiffre précis.
Et la Guemara, que je n’ai pas le temps de détailler, explique tout cela de façon extrêmement ordonnée, comparant les étoiles suivant les versets bibliques à des armées avec des divisions, des bataillons…
Chers amis, j’arrêterais là cet article car je suis incapable de donner plus de précisions sur le plan scientifique, mais je crois que l’objet est surtout de perdre, s’il y en avait, tous les complexes par rapport à une civilisation de l’époque de Hanouka qui prétendait être la plus sage, la plus savante, et qui voulait écraser Israël et le faire douter de la véracité de sa foi.
C’était bien là le combat des grecs : ils ne souhaitaient pas seulement de dominer la terre d’Israël et l’annexer à leur empire, mais surtout décourager les juifs et leur montrer que leur sagesse et leur foi était désuète.
On voit aujourd’hui le revirement du monde et Israël toujours serein quand, sur sa foi, il continue de réfléchir et d’étudier au quotidien, pour faire de la torah le lieu de sa sagesse, de son intelligence et de sa croyance.
Voilà de quoi donner aux lumières de Hanouka, d’un seul coup, la perspective des plus belles étoiles.
Shabbat shalom
Rav Yakov Sitruk