Behar 5776
Nous allons cette semaine lire la paracha de Behar qui est également une paracha riche en mitsvot. Elle débute par la mitsva de la shmita en la reliant à l’évènement du har Sinaï. Beaucoup de rahamim s’interrogent quant à la corrélation de ces deux sujets. Parmi les nombreuses explications qui existent, nous pouvons retenir que dans la mitsva de la shmita, la Torah nous invite à progresser dans la emouna, la confiance en HaChem.
Le problème de la parnassa est pour tout le monde (sans exception) une préoccupation majeure. Il ne s’agit pas seulement de notre subsistance au quotidien mais l’homme voudrait être rassuré quant à son avenir économique. Il n’y a pas de moment clé du calendrier ou de prière importante sans que soit mentionnée la parnassa. Le devoir du juif consiste à se reposer sur HaChem de façon totale. Lorsque la terre est laissée à « l’abandon » pendant une année entière ce sont plusieurs récoltes et années qui sont mises en danger. Mais cette mitsva permettra au peuple juif de se resituer par rapport à la berakha qui vient d’HaChem et, uniquement de Lui.
Les Bnei Israël au pied du Mont Sinaï ont proféré leur engagement en disant naasse venishma, c’est ce principe qu’ils ont décidé d’accepter comme l’un des fondements de toute la Torah qu’HaChem leur proposait et que nous nous apprêtons à recevoir à nouveau dans quelques semaines.
Puissions nous tous être à la hauteur de cette emouna et nous préparer convenablement à recevoir la Torah à Shavouot.
Shabbat shalom
Rav Yakov SITRUK